Oray, récement acceptée à l'essai, découvre le jardin

Après avoir quitté la pièce remplie de chaises, tabourets, poufs et autres fauteuils en tout genre, je cours vers la sortie par laquelle j'étais entrée et me transformais au vol. Je poussais alors un hurlement de joie pour faire savoir au monde entier le bonheur que je resentais au moment même. Je m'arrêtais dans un bosquet et étirais mes muscles endoloris par la course. Un merle chantait sur une branche d'un immence chêne centenaire, un petit ruisseau garouillait sur ma droite, le vent, en s'engouffrant dans le feuillage des arbres du coin, fesaient bruisser délicatement les feuilles, une odeur de terre battue et de feuilles mortes vint me chatouiller le nez. J'inspirais une grande goulée d'air pur en observant la descente du soleil vers l'Ouest et le ciel se teinter de mille couleurs. Je me levais sans empressment, sentant mes muscles fins jouer sous ma peau mate. Je me dirrigeais vers le ruisseau d'une démarche féline, dans le but de m'y raffraichir. Lorsque j'arrivai sur place, toujours sous ma forme de loup, je rentrais doucement dans l'eau froide. Je frissonnais à cause de la différence de température puis rentrais entièrement dans l'eau en poussant un gros soupir de bien-être.

Haaaaa ...

Me laissant emporter par le courant, je flotais sur l'eau tel un tronc d'arbre. Je déboule dans un petit lac profond où l'eau est cristaline. Je m'imerge totalement, sous l'eau allant titiller les poissons qui s'enfuiaient dans les algues en me voyant arriver. J'entendais des bulles éclater à la surface tout autour de moi. Je remontais sans me précipiter à la surface fesant éclater la tranquillité de celle-ci en milles éclats. Des goutellette d'eau coulaient sur mon visage, d'autre voltigeaient autour de moi pour aller s'écraser plus loin. Je resortais de l'eau, me secouais pour me sècher et m'allongeais sur le sol devenus humide par mon passage. Je poussais encore une fois un soupire de bien-être.

Haaaa, ça fait du bien un peu de frais.

Après m'être laisser sècher pendant une bonne heure au soleil, je me relevais et marchais calmement dans le bois qui entourais la citadelle de la cité. Je fis fuir, malgré moi, quleques oiseaux, une biche et d'autres sympatiques petites bêtes de la forêt. Sur mon passage, la forêt se pétrifiait, les oiseaux se taisaient, les vent arrêtait de faire bruisser les feuilles, les arbres arrêtaient de se murmurer des secrets que eux seuls compremenaient. L'ambience était à donner la chaire de poule au plus valeureux guerrier et moi, je m'y sentais chez moi. La faim me poussa a prendre en chasse un cerf dodu et a le dévorer jusqu'à plus faim, le museau barbouillé de sang je m'en retournais vers le château. Je trouvais un arbre qui me plaisais, grimpais dedant et m'installais pour faire une petite sieste.

* * *

Quelques heures plus tard, je me réveillais à cause de l'odeur âcre du sang seché que j'avais sur le nez. Je remarquais que le jour était presque tombé et que la nuit reprenais ses droit sur le ciel. Les étoiles apparaissaient petit à petit, ainsi que la lune. Une fine brume fit son appartition, queques minutes plus tard. Je laissais pendre ma jambe dans le vide et la balançais, observant les étoiles.

J'étais subjuguée par la beauté du spectacle qui s'offrais à moi, les étoilés se dévoilaient à mon regard une à une et la lune, toute ronde, veillait sur les alantours, baignant ceux-ci d'une lumière chaleureuse et tamisée. LEs oiseaux avaient arrêté de chanter il y a bien longtemps, ils avaient laissé la places aux animeaux nocturnes, une chouette hululait non loins de là. Je décidais alors d'enfain reprendre ma forme elfique, je me retrouvais soudain nue comme un ver mais je déliais une cordelette autour de ma cheville, y décrochant une tunique blanche assez longue mais déchirée à certains endroits. Je l'enfilais prestament et me réinstallais confortablement sur ma branche. Je murmurais alors doucement quelques vers décrivant le spectacle qui s'offrait tout entier à moi.

Lune, unique à l'oeil synique

Etoiles, amies à jamais unies

Terre, ciel et mer ne font plus qu'un
Sur la terre, pour eux un lit à baldaquin

Esseulée, je vis à l'ombre
Retranchée dans mes seuls souvenirs
Et dans une grande danse macabre

» Oray, louve tueuse éseulée
» Où-suis je... ? [ Acceptée ]