Brusquement, j'ouvre les yeux. Enfin ! Quelqu'un, ou quelque chose me tire de mon profond et perturbé sommeil. Le château n'est plus comme je l'avais laissé. Je ne ressens que tristesse, je n'entends que sanglot, je ne perçois que trouble. A ma grande surprise, lorsque j'ouvre la fenêtre de ma chambre, je remarque une jeune femme, assise sur la fontaine de notre somptueux jardin.
Maintenant je comprends d'où venaient ces pleures. Je pose délicatement ma sombre cape sur mes épaules. Je m'approche de l'ouverture, que je traverse d'un bond. Je touche gracieusement le sol, laissant ma cape s'écrouler sur moi. Après plus ample observation, les traits de la jeune femme s'affinent, pour que je puisse enfin reconnaître Haika.
Haika... Qu'est-ce qu'il t'arrive ?